Par abriter un temps propice à n’importe quoi, j’insinue que je laisse la porte ouverte pour chauffer le dehors. En atelier, c'est me laisser emporter par ce qui me distrait de la «chose principale» au moment où l’attention glisse et dérape vers une sérieuse lubie. En performance, c'est de ne pas manquer cette occasion de travestir les théories de l'art action et de les interpréter à dos de motoneige ou à talon haut.



Dans ces petits spectacles absurdes qui naissent en me vidant les poches, je fais du pouce sur les idées qui m'emballent, sans exclure les figures canoniques qui m’imprègnent. C'est envisager ma démarche comme une opportunité de m’enfarger, tout en jouant une partie de jambette en l'air. Bref, c’est un cadeau que j'offre à tous cieux et ciels qui apprécient l'expérience d'infiltrer un rêve homoérotique à sa juste valeur.